The Telephone



Opéra bouffe en un Acte de Gian Carlo Menotti



Mise en scène
Loreline Mione

Avec
Elsa Pélaquier, soprano
Pierre-Jean Mazel, baryton

Clémence Chabrand, pianiste




Alors que Ben vient déclarer sa flamme et demander sa main à Lucy, cette dernière, jeune femme de son temps,  échappe à sa déclaration car elle est sans cesse happée par son téléphone. L’essentiel de la vie sociale de la jeune femme s’organise autour de ce petit objet. Dépassé, Ben tente alors de le faire disparaître mais est surpris pendant son larcin. Malgré tous ses efforts, la solution pour  dire son amour à Lucy sera d’utiliser lui-même le téléphone pour se faire enfin entendre.







Note de mise en scène

La musique du Téléphone trouve une résonance évidente dans l'univers des films burlesques. L'ambiance se veut légère, virevoltante. Pas question ici de se prendre au sérieux. De caricatures en gags,  tout est prétexte à sourire. Mais en réalité, comme dans l'univers du clown, le rire s'avère être à double tranchant. On rit parfois de la détresse de ces deux personnages, amoureux, et de cette incapacité qu'ils ont à se le dire, à se l'avouer simplement. L'un se cache derrière son téléphone, l'autre derrière sa maladresse, chacun se perd dans une course effrénée et sans but. Et soudain tout s'arrête. C'est le moment si précieux où le superflu laisse place à l'essentiel.





Représentations

16-20 Août 2011 
Festival international de rue d'Aurillac 

Octobre 2011
Festival "La grande Journée", Bobigny ( Seine Saint-Denis)

Mars 2012
Centre d'animation Les Halles-le marais, Paris